Agence du revenu du Canada
L'Agence du revenu du Canada (ARC) est l'institution fédérale responsable de l'administration des lois fiscales, de l'application de la conformité et de la prestation de programmes de prestations clés aux particuliers et aux entreprises à travers le Canada. Établie en 1999 en vertu de la Loi sur l'Agence du revenu du Canada, l'ARC fonctionne avec un effectif d'environ 59 155 employés (2024) et supervise des recettes fiscales totalisant 379 milliards de dollars annuellement—ce qui représente plus de 82 % des revenus fédéraux. Elle administre également plus de 46 milliards de dollars en prestations et crédits aux Canadiens, y compris l'Allocation canadienne pour enfants et le crédit pour la TPS/TVH.
Au cours de l'exercice 2024,
$16.8B
a été dépensé par l'Agence du revenu du Canada
Au cours de l'exercice 2024,
3.2%
des dépenses fédérales ont été effectuées par l'Agence du revenu du Canada
L'Agence du revenu du Canada a dépensé 16,8 milliards de dollars au cours de l'exercice 2024, ce qui représente 3,2 % des 513,9 milliards de dollars de dépenses fédérales totales. Les dépenses de l'ARC soutiennent principalement l'administration fiscale, la prestation de programmes de prestations, l'application de la conformité et la modernisation des TI.
L'ARC représentait 3,2 % de toutes les dépenses fédérales pour l'exercice 2024
10 ministères gouvernementaux représentaient 73,2 % des dépenses fédérales pour l'exercice 2024.
26.48%
18.38%
12.25%
6.71%
3.74%
3.27%
2.82%
2.71%
2.67%
2%
Les dépenses fédérales peuvent évoluer au fil du temps en raison des fluctuations économiques, des changements dans la politique fiscale et de l'expansion des programmes de prestations. Depuis 1995, les dépenses fédérales globales ont augmenté de 74,9 %, tandis que les dépenses de l'Agence du revenu du Canada ont augmenté de 302 %
Les dépenses de l'ARC ont augmenté plus que les dépenses globales, ce qui signifie que sa part du budget fédéral a augmenté. En 2024, l'agence représentait 3,2 % de toutes les dépenses fédérales, soit 1,85 point de pourcentage de plus qu'en 1995.
Les changements législatifs majeurs, les tendances en matière de conformité et les services fiscaux numériques ont influencé les modèles de dépenses de l'ARC. Par exemple, les initiatives de conformité et les enquêtes sur la fraude ont permis de récupérer environ 11,5 milliards de dollars de revenus perdus en 2024 en raison de l'évasion fiscale.
La part des dépenses fédérales de l'ARC en 2024 était plus élevée qu'en 1995
Pourcentage du budget fédéral consacré à l'Agence du revenu du Canada, exercices 1995-2024
La plupart des dépenses fédérales peuvent être classées comme directes ou indirectes. Les dépenses directes font référence à l'argent que le gouvernement fédéral dépense pour des postes budgétaires tels que les programmes fédéraux, les salaires des employés et les intérêts sur la dette. Les dépenses indirectes font référence aux transferts fédéraux vers d'autres niveaux de gouvernement.
La plupart des dépenses de l'ARC sont consacrées au personnel et à l'infrastructure informatique soutenant la production des déclarations, la conformité et l'administration des prestations.
Au cours de l'exercice 2024, 55,2 % des dépenses nettes de l'ARC ont été allouées aux salaires, aux avantages sociaux et aux pensions.
Comment l'Agence du revenu du Canada a-t-elle dépensé son budget en 2024?
Les dépenses de l'ARC sont réparties entre l'administration fiscale, l'application de la conformité, la prestation de programmes de prestations et les accords intergouvernementaux avec les provinces et les territoires. Les plus importantes dépenses au cours de l'exercice 2024 comprenaient le traitement de l'impôt sur le revenu des particuliers, les vérifications de l'impôt des sociétés et l'administration des prestations.
Dépenses de l'ARC isolées pour l'exercice 2024
Qui dirige l'Agence du revenu du Canada?
L'Agence du revenu du Canada est supervisée par le ministre du Revenu national, qui est responsable d'assurer l'équité fiscale et l'intégrité des programmes de prestations, mais n'a pas d'autorité directe sur les interprétations des lois fiscales.
Ces ministres sont parmi les membres du cabinet qui servent à la discrétion du premier ministre. Leur mandat se termine généralement lorsqu'ils démissionnent, sont remplacés ou lorsqu'un nouveau premier ministre prend ses fonctions et nomme un nouveau cabinet. Les ministres sortants restent en fonction jusqu'à ce que leurs successeurs soient assermentés.